Wednesday, November 29, 2006

la France vue de loin

samedi dernier, je suis allee au congres de l'ATPF, Association Thailandaise des Professeurs de Francais. plein d'expos, des spectacles, des concours, une kermesse, etc... le tout dans une ambiance quelque peu formelle et sur fond de "le francais c'est prestigieux". Marseillaise et tout et tout. y avait meme des concours de "diction francaise"! vous vous rendez compte? je pense que j'aurais rien gagne, et vous non plus d'ailleurs. (c'est quoi la diction francaise, en fait??!)
bon, je me moque, mais on voyait que les gens s'etaient donne du mal pour organiser tout ca. c'est juste que ca faisait un peu suranne et old school.
et puis y avait quand meme des trucs sympas, du genre une demo de la delegation de savate/boxe francaise (petite equipe fort sympathique au demeurant), venue tout specialement de France pour nous montrer leurs torses muscles (!). ou encore une petite thaie qui nous a chante du Amel Bent toute seule sur scene! (moi qui croyais echapper a ce genre d'atroc.. _pardon, y en a qui aiment_ musicales en venant ici).
















Sunday, November 26, 2006

un peu de tout et de n'importe quoi

je rentre de WE, alors je suis bien fatiguée, donc pas le courage de vous raconter ma vie ce soir.
à la place, un petit florilège de photos diverses, variées et inutiles!...

dans la série "j'ai testé pour vous", série modes de locomotion:
le tùktùk-sawngthaew, au design de grenouille bleu-sac-poubelle.
efficacité: 5/10
fun:9/10

un animal des bois de la forêt du ciel de la mer magique de Chine.
bref, me demandez pas son nom.
la seule chose que je peux vous dire,
c'est qu'on dirait "Mon Petit Poney" version grandes-dents-qui-tranchent.
non?
--------------------------------ATTENTiON-------------------------------
grand jeu concours
j'offre un durian* (le fruit) et un bonnet de bain HelloKitty à celui qui saura décrypter et me dire le sens de ces 2 images?


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et enfin, last but not least:

_no comment_

Thursday, November 23, 2006

pour maman


celles-là, elles sont pour toi maman!








chute(s) et fin

et pour finir...




en ce doux dimanche après-midi, un charmant jeune homme à la guitare...

chut... écoutez!

chutes d'Erawan (on en remet une couche)

c'est beau, hein?!
alors vous en redemandez, hein?
alors voilà du rabe! (enjoy)






















Wednesday, November 22, 2006

les chutes d'Erawan

et voilà les fameuses chutes! il y en a 7 dans le parc. il faut grimper un sentier de 4km pour arriver à la dernière, la plus spectaculaire (elle est pas sur les photos). 2 petites heures de crapahutage. ça chauffe. alors ça fait du bien quand on s'arrête pour piquer une tête!

et parfois, c'est franchement idyllique...




(et là, je me dis: "m****, j'ai oublié le TahitiDouche!")














Tuesday, November 21, 2006

le week-en dernier (suite2)


la gare de bus de Kanchanaburi



les moines voyageurs.
en fait, j'en vois beaucoup sillonner les routes (et tanner les fauteuils des bus) de la Thaïlande.
je crois qu'ils se rendent de Wat en Wat (wat=temple). et puis il me semble qu'ils ont les transports à l'oeil. sans compter le fait qu'on les nourrit, aussi. bref, être moine bouddhiste en Thaïlande, c'est un bon plan qui conviendrait bien à quelques personnes de ma connaissance! (ah, attention, petit bémol tout de même: interdit de regarder les filles. au sens propre.)
NB: sympas les sacs à dos. penser à leur demander où ils les achètent.







Monday, November 20, 2006

le week-en dernier (suite)

Saaaalut!

Une nouvelle semaine commence, avec un jour off pour moi... J'ai pu faire ma lessive, et d'autres choses passionnantes du genre. Dieu merci, j'ai accès à des machines à laver (qui lavent mal et à l'eau froide, mais qui lavent tout de même), je ne suis plus obligée de passer 20mn par jour à frotter-frotter, comme je le faisais en Inde.

Bref, je ne vous ai pas raconté grand-chose la semaine dernière, alors je vais essayer de me rattrapper. Ce week-end, j'étais à Bangkok, où j'ai retrouvé mes collègues et l'un ou l'autre pote thaï (ou autre). Rien de spécial à signaler: un peu de balade, un peu de shopping, un peu de fête. Mais ça fait toujours du bien! Sauf que les WE à BKK ont tendance à me laisser épuisée, une fois terminés. La ville puise mon énergie... sa
chaleur, sa moiteur, son bruit, sa frénésie. Donc au final, je ne suis pas mécontente de renter dans ma campagne. (J'ai d'ailleurs eu une discussion fort intéressante avec mon chauffeur de taxi sur le trajet du retour, hier. Très cultivé, étonnamment même, parlant bien anglais et plein d'idées révolutionnaires pour la paix dans le monde et la démocratie dans son pays... C'est pas possible, ça devait être un espion!).

Revenons à nos moutons, voilà la suite du WE dernier. Après un samedi douce glandouille à Kanchanaburi, nous nous sommes levés tôt

(si tôt que des gens faisaient du yoga sur la pelouse de la guest house)

pour prendre le bus qui devait nous amener au Parc National d'Erawan, à 1h30 de là.

Il faisait si chaud que nous étions très excités à l'idée de nous baigner dans des chutes d'eau! Et ce qui nous attendait allait être à la hauteur de nos attentes.


ici, c'est la fête des moyens de transport. on en prend de toutes les tailles, de toutes les couleurs et de tous les degrés de danger. celui-là était pas mal, dans le genre (cf.degré de danger), mais il était bien marrant! imaginez une mobylette avec une petite terrasse en acier fixée sur le côté, et sur laquelle sont disposés 2 bancs en angle droit, pouvant accueillir 2 personnes plus 1 derrière le pilote. décidément, on n'est jamais au bout de nos surprises!


le cimetière chinois. ça ressemblait à un décor de Disneyland,
mais c'était très poétique, dans les vapeurs matinales.

Monday, November 13, 2006

fifu fififufififuuuu fifu fififufififuuuu

LE PONT DE LA RiViERE KWAI
(ou Death Railway Bridge)



Bon, ben je m'etais promis de ne pas aller visiter ca ("bof, un pont, je vois pas l'interet!"). Mais comme on etait dans le coin, on est quand meme alles voir. Eh bien effectivement, c'est un simple pont! Mais qu'y a-t-il de si special a son propos? Bizarre, non? Tout le monde le connait (vous le connaissez tous, n'est-ce pas?), surement grace au film américano-britannique "Le Pont de la rivière Kwaï" ("The Bridge on the River Kwai") , réalisé par David Lean et sorti en 1957. Il s'agit d'une adapation du roman eponyme de Pierre Boulle, 1952.
Mais qui est capable de me dire pourquoi il est si connu? Je vous mets au defi, 10 bahts et une banane pour celui qui trouve!



(la photo "si, j'vous jure, j'y etais, c'est moi sur la photo!")

ok, vous trouvez pas? un peu d'histoire, c'est parti! on va commencer par un extrait du roman polemique de Michel Houellebecq, "Plateforme", qui raconte les peregrinations d'un touriste sexuel en voyage organise en Thailande:

Le premier arrêt eut lieu à Kanchanaburi, ville dont les guides s'accordent à souligner le caractère animé et gai. Pour le Michelin, c'est un "merveilleux point de départ pour la visite des contrées environnantes" ; Le Routard, quant à lui, la qualifie de "bon camp de base". La suite du programme impliquait un parcours de plusieurs kilomètres sur le chemin de fer de la mort, qui serpentait le long de la rivière Kwai. Je n'avais jamais bien démêlé cette histoire de rivière Kwai, aussi tentai-je d'écouter les explications de la guide. Heureusement René, muni de son Guide Michelin, suivait au fur et à mesure, toujours prêt à rectifier tel ou tel point. En résumé les Japonais, après leur entrée en guerre en 1941, avaient décidé de construire un chemin de fer pour relier Singapour et la Birmanie –avec, comme objectif à long terme, l'invasion de l'Inde. Ce chemin de fer devait traverser la Malaisie et la Thaïlande. Mais que faisaient donc les Thaïs, au fait, pendant la Seconde Guerre mondiale ? Eh bien, en fait, pas grand-chose. Ils étaient "neutres", m'apprit pudiquement Sôn. En réalité, compléta René, ils avaient conclu un accord militaire avec les Japonais, sans pour autant déclarer la guerre aux Alliés. C'était la voie de la sagesse. Ainsi, une fois de plus, ils avaient su faire preuve de ce fameux esprit de subtilité qui leur avait permis pendant plus de deux siècles, pris en étau entre les puissances coloniales française et anglaise, de ne céder à aucune, et de demeurer le seul pays d'Asie du Sud-Est à ne jamais avoir été colonisé.
En 1942, quoi qu'il en soit, les travaux avaient commencé sur le secteur de la rivière Kwai, mobilisant soixante mille prisonniers de guerre anglais, australiens, néo-zelandais et américains, ainsi qu'une quantité "innombrable" de travailleurs forcés asiatiques. En octobre 1943 le chemin de fer était terminé, mais seize mille prisonniers de guerre avaient trouvé la mort – compte tenu de l'absence de nourriture, du mauvais climat et de la méchanceté naturelle des Japonais. Peu après, un bombardement allié avait détruit le pont de la rivière Kwaï, élément essentiel de l'infrastructure – rendant ainsi le chemin de fer inutilisable. En résumé il y avait eu pas mal de viande froide, pour un résultat à peu près nul. Depuis, la situation n'avait guère évolué – et il demeurait impossible d'avoir une liaison ferroviaire correcte entre Singapour et Delhi.
C'est dans un état de légère détresse que j'entamai la visite du JEATH Museum, construit pour commémorer les souffrances épouvantables des prisonniers de guerre alliés. Certes, me disais-je, tout cela était bien regrettable ; mais enfin il y avait tout de même eu pire, pendant la Seconde Guerre mondiale. Je ne pouvais pas m'empêcher de penser que, si les prisonniers avaient été polonais ou russes, on aurait fait moins d'histoires.
Un peu plus tard, il fallut subir la visite du cimetière des prisonniers de guerre alliés – ceux qui avaient, en quelque sorte, accompli l'ultime sacrifice. Il y avait des croix blanches, bien alignées, toutes exactement identiques ; l'endroit dégageait un ennui profond. Ça me rappelait Omaha Beach, qui ne m'avait pas tellement ému non plus – qui m'avait plutôt, à vrai dire, fait penser à une installation d'art contemporain. "Ici, m'étais-je dit avec un sentiment de tristesse que je sentais insuffisant, ici, tout un tas d'imbéciles sont morts pour la démocratie." Le cimetière de la rivière Kwaï, cela dit, était beaucoup plus petit, on pouvait même envisager de compter les tombes ; je renonçai assez vite à l'exercice. "Il ne peut pas y en avoir seize mille..." conclus-je cependant à voix haute. "C'est exact !" m'informa René, toujours armé de son guide Michelin. "Le nombre de morts est estimé à seize mille ; mais, dans ce cimetière, on ne trouve que cinq cent quatre-vingt-deux tombes. Ils sont considérés (il lisait en suivant les lignes avec son doigt) comme les cinq cent quatre-vingt-deux martyrs de la démocratie."

Bref, le Thai-Burma Railway ("Chemin de Fer Thailande-Birmanie") etait un projet elabore par les japonais pendant la deuxieme geurre mondiale pour renforcer leur occupation de la Birmanie. Il a ete rebaptise Death Railway ("Chemin de Fer de la Mort") a cause des pertes humaines que sa construction a entraine. On estime a environ 60.000 prisoniers de guerre occidentaux et 200.000 travailleurs forces asiatiques le nombre de personnes enroles sur ce chantier de l'enfer (imaginez travailler sur un chantier de construction sous une temperature de 40degres, les pieds dans les marecages, des moustiques pleins les narines et des sangsues entre les orteils...). Pertes estimees a 16.000 du cote occidental et... 100.000 du cote asiatique!


bref, c'est pas joli-joli tout ca. En tous cas, c'etait la premiere fois que je marchais sur un pont ferroviaire. Et puis... y en a a qui ca faisait plaisir, et que le fait de marcher sur un chemin de fer rendait fort et fier comme Popeye!

un week-end a Kanchanaburi

OUAiS, les voyages, c'est cool!
a force d'etre la pour travailler, on en oublie presque, pendant la semaine, qu'on est en Thailande, et que c'est un super pays pour se balader!
donc ce week-end, on s'est mis en route, on the road, direction Kanchanaburi, son pont de sa riviere Kwai et ses waterfalls.

avant toute chose, petite presentation de l'equipee:


NOLWENN

Miss Nolwenn, en provenance directe de Bretagne. Elle fait son stage a 20km de Phitsanulok, ville de passage a mi-chemin entre Bangkok et Chiang Mai, tout au nord du pays. Reconnaissons-le: c'est la campagne, et c'est pas toujours tres funky.
Elle aime: les khanom thailandais (petites douceurs a base de riz, de banane, parfois de haricots rouges, et cuites dans des feuilles de bananier ou des tiges de bambou), la biere, les cabanes dans les forets tropicales. Elle n'aime pas: les moustiques, les gens qui parlent quand ils font des massages.

FABRiCE

Fabrice, dont je vous ai deja souvent parle, car il est mon compagnon de week-ends, et dont vous vous souvenez peut-etre sous le nom de Faaa, est un enfant de la region picarde. Les joues roses et le teint frais. Lui a ete parachute a Chonburi, enfin dans la banlieue de Chonburi (si j'ose dire), sur la route de Bangkok a Pattaya. Et ca l'arrange bien! (la plage est pas loin...)
Il aime: les boites de nuit, la chanson "Superstar" de Jamelia et l'Allemagne. Il n'aime pas: les plages desertes, les bananes frites, les ladyboys. ("sawadiikhaaaa", lui dirent-ils/elles tous/tes en coeur, la bouche en cul de poule et le regard en amande, alors qu'ils se croiserent sur cet etroit chemin de montagne).

et vous aurez reconnu (ou pas): MOi

ici dans un tuktuk-velo, avec un chauffeur aux mollets d'acier (impressionnant!).

Voila, sinon Kanchanaburi, c'est tres mignon. Etale le long de la riviere, avec des lotus partout et une atmosphere tres sereine, c'est un endroit fort sympathique pour passer un week-end detente. Ca fait du bien de s'eloigner un peu de Bangkok, tout de meme!

Sunday, November 12, 2006

le temps passe

salut tout le monde!

le temps passe, et vite. dans quelques jours, ça fera 2 mois que je suis arrivée ici. 2 mois riches en rebondissements, en rires, en pleurs, en émotions de tous bords.
je me fais petit à petit à ce pays bi-face, où il vaut mieux être "kiss cool" pour survivre! ça peut être le paradis comme l'enfer. et la maîtrise de soi est un travail de chaque instant! bref, je ne m'y ferai peut-être jamais, mais je progresse. et puis ceux que j'aime me manquent toujours autant. ça, c'est sûr!

la (très) bonne nouvelle, c'est que j'ai commencé les cours de thaï! avec une prof de T.L.E. (ThaïlandaisLangueEtrangère.. une collègue!) fort sympathique du nom de Toun. j'étais toute folle! elle m'a appris les 1ers trucs utiles à savoir, comme saluer quelqu'un, lui demander ce qu'il vient de faire et lui dire que j'aime la bouffe thaïe mais qu'elle est très épicée!
en tous cas, j'ai déjà appris plein de trucs que j'ai eu tout le loisir de réutiliser ce WE en parlant à plein de gens dans la rue. quel bonheur! et puis les profs de thaï et d'anglais qui bossent à mon étage ont été mis au parfum, ils sont dans la combine avec ma prof de T.L.E.. du coup ils me posent plein de questions (qui rentrent dans mes cordes) quand ils me croisent! bref, j'ai bien hâte de maîtriser cette langue un minimum, ça va élargir le champ des possibles. for sure.

je vous ai laissé dans le vent depuis une semaine, sorry. semaine très occupée, j'ai rencontré beaucoup de gens (enfin) et j'ai fait pas mal de choses, donc peu de temps à passer sur mon blog. en résumé, j'ai passé le WE dernier à Bangkok, chez Anne-Lise et Romain. Nous y a rejoint Fabrice, avec qui j'ai passé une bonne partie du WE. Ah, les folles nuits de Bangkok! J'ai déjà dû vous le dire, mais étrange ville, tout de même...
J'ai prévu de vous montrer en images les festivités du LoyKrathong, mais comme à l'accoutumée, j'ai des petits problèmes techniques avec internet. Ca viendra, pas d'inquiétudes.

Et ce WE, on était à Kanchanaburi avec Nolwenn et Fab. Nolwenn qui n'en pouvait plus d'être recluse dans sa campagne phitsanulokienne! Kanchanaburi, c'est au nord-ouest de Bangkok, en direction de la frontière birmane, à environ 3h de chez moi et c'est connu pour... le Pont de la Rivière Kwai (ou Death Railway Bridge, je vous expliquerai plus tard pourquoi)! hé oui! fufu..fufufufufufuuuu..fufu..fufufufuufuufuuuu... etc, vous connaissez la chanson! je vous fais un petit reportage photo avec petite digression historique dès que tout ça est rétabli.

le pont, c'était hier. aujourd'hui, on s'est dirigé encore plus loin, vers le parc national d'Erawan. là, programme de rêve: grimpette dans la montagne et baignade dans des chutes d'eau bleu turquoise et cristalline. un délice!

bon, en attendant, je suis morte de fatigue, parce que tout ça m'a fait passer la modique somme de... 7h dans le bus aujourd'hui! tout prend du temps ici... c'est incroyable!
donc je vous dis bonne nuit, parce que je ne vais pas tarder à m'effondrer. et je vous rappelle que toute manifestation d'intérêt ou ne serait-ce que d'existence via mail ou commentaire me fera extrêmement plaisir!

Grossesbises*

Monday, November 06, 2006

ca y est, ca commence...



J'Ai UNE TERRiBLE ENViE DE CAMEMBERT,
MAiS QUE FAiRE?!





Thursday, November 02, 2006

mon arrivee en Pays de Siam, le 22 septembre 2549


tout fraichement debarquee de l'aeroport, avec mes 50kg de bagages, mes 4 sacs et ma valise. (ici, a Khao San Road)


Bangkok (un visage de...)

Bangkok (un autre visage de...)



et bien evidemment, il va sans dire
(message affiche au niveau des controles de passeport, a l'entree dans le pays. histoire que le touriste soit au courant et ne fasse pas de bourde... ce qui pourrait lui couter cher..)

NB: ici, on est en l'an 2549 de l'ere bouddhique. je pourrai dire que j'ai eu un jour 568 ans.

thursday night

et voilà le week-end qui approche. c'est pas que je suis épuisée d'avoir été surproductive cette semaine, au contraire...
mais disons qu'il va y avoir un peu d'animation parce que... "je monte à la capitale"!
hé oui, Bangkok, où tout est possible (comme dirait Faaa _surnom thaï de Fabrice, parce que c'est le seul truc que les locaux arrivent à prononcer et que Faabeu, c'est trop moche_:
"hey, c'est Bangkok, chérie!").

programme relax: petites balades touristiques, petites soirées sympas, sommeil spartiate sur le sol d'Anne-Lise et Romain, piscine, peut-être concert, et puis Loy Krathung, dimanche soir.

Loy Krathung, c'est "la Fête des Lumières". Ca se passe lors de la 1ère pleine lune de novembre. Loy signifie "flotter", et les krathung sont de petites embarcations ou corbeilles faites de feuilles de bananier et garnies de bougies, de fleurs, de bâtons d'encens et d'une pièce de monnaie.
Ces fameux petits trucs sont déposés sur les fleuves et rivières lors de la fête. A l'origine, le festival avait pour but d'implorer le pardon de la Mother of Waters ("Mère des Eaux") pour la pollution de l'eau, et ainsi la remercier de veiller à prodiguer ce liquide sacré aux hommes tout au long de l'année. C'est une pratique qui provient de la ville de Sukhotai, première capitale royale du Pays de Siam (de 1257 à 1379), et elle s'est étendue à l'ensemble du royaume. A Bangkok, les festivités ont lieu sur la rivière Chao Phraya.

voilà pour le prog. bien entendu, je me fais l'oeil de tout ça pour vous, alors rendez-vous next week..

Bon week-end!

*mais au fait, c'est quoi un SevenEleven?

avant, pour moi, un Seven Eleven, c'était une invention norvégienne, une sorte de version moderne et revisitée de la "barraque à saucisses" (ou "barraque à frites", si vous préférez, ou si vous êtes belge). On y trouvait toujours des polse (cousine scandinave de la knack alsacienne) en train de griller, parfois même un café revigorant en promo spéciale avec un brownie, ou encore un journal à sensations déballant la vie de la princesse Mette-Marit.

quelle ne fut pas ma surprise en retrouvant des Seven Eleven en Thaïlande, par milliers et à chaque coin de rue! parce qu'ici, le Seven Eleven est une véritable institution. on y trouve tout, c'est le point d'eau du lion qui a soif, le refuge du touriste en surchauffe (impressionnant système de clim, sensation de rentrer dans un frigo, à tel point que quand on en sort, on a deja oublié qu'il faisait 35°C à l'extérieur),

ouvert 24h/24, c'est un sémaphore, un phare dans la nuit



avec toutes ses couleurs, c'est une banière, un point de repère, presque une nation dont la petite musique à l'entrée est un hymne impérissable à vos mémoires

c'est aussi des pubs avec des filles (sur ce coup-là, force est de reconnaître que les japonais font bien plus soft que les norvégiens, lesquels tendaient à préférer les fOrmes au fond)

et pour finir, le Seven Eleven, c'est un sens de l'audace et beaucoup d'humour!

Petite divagation poétique (ou pas). Merci à ceux qui m'ont suivie... (Je m'excuse auprès des autres!)
Ouh.. il est bien tard, je vais me coucher!