Nasik part1
En voilà un week-end fort fort sympathique. Et pourtant, il n'avait pas franchement bien commencé...
C'est hésitante à partir, vendredi soir, à cause d'un mal de ventre naissant laissant présager des moments difficiles, que je me suis jetée dans le train pour Nasik, à la dernière minute comme à l'accoutumée (on ne se refait pas..!). J'arrive en gare de Nasik 3h30 plus tard, après un repos sommaire sur les couchettes en skaï bleues et collantes. Je mets le pied dehors, après avoir enjambé les dizaines de corps endormis jonchant la quasi-totalité du sol de la gare. Et c'est là que la pluie se met à tomber. Enfin à se déverser, pour être plus exact. Un indien d'âge mûr, attaché-case et air digne, me voyant chercher mon chemin, me propose gentiment de partager un rickshaw jusqu'à mon hôtel. La pluie se déchaîne, je suis obligée d'ouvrir mon parapluie dans le rickshaw pour ne pas me transformer en soupe. Et le monsieur assis à mes côtés, visiblement émoustillé par la mousson, se rapproche de plus en plus de moi, plaquée contre une paroi du véhicule. C'est quand il commence à me poser des questions plus que très douteuses que le rickshaw _par bonheur_ s'arrête et que je pousse le gros malautru dehors en lui disant de se trouver un autre moyen de locomotion. Ca m'apprendra, j'avoue que c'était, dans le fond, pas très malin de ma part... Le rickshaw se remet en route, et s'arrête tous les 10m pour demander où se trouve l'hôtel Abishek. Il m'avait, bien entendu, affirmé savoir le chemin. Les rues sont désertes, la route n'est pas éclairée et s'est transformée en torrent. C'est joli, la situation me fait rire intérieurement, mais j'ai quand même hâte d'arriver. J'arrive à l'hôtel détrempée et passablement énervée tout de même, parce que le trajet en rickshaw, aussi esthétique soit-il, n'en finissait plus, et que le gros vilain ne m'était toujours pas sorti de l'esprit.
Je rejoins enfin les filles. La nuit est horrible, on est assaillies par les moustiques. Je me fais piquer comme jamais dans ma vie, et quand je dis ça, ce n'est pas une exagération. Une vingtaine de piqûres sur le visage, les paupières, le nez... Pas moyen de dormir avant que le soleil se lève. Bref.
La suite est beaucoup plus sympa, mais vous l'aurez demain parce que là, je dois aller assurer mon cours. En attendant, quelques photos...
la campagne environnant Nasik (que c'est bon de voir du vert!)
C'est hésitante à partir, vendredi soir, à cause d'un mal de ventre naissant laissant présager des moments difficiles, que je me suis jetée dans le train pour Nasik, à la dernière minute comme à l'accoutumée (on ne se refait pas..!). J'arrive en gare de Nasik 3h30 plus tard, après un repos sommaire sur les couchettes en skaï bleues et collantes. Je mets le pied dehors, après avoir enjambé les dizaines de corps endormis jonchant la quasi-totalité du sol de la gare. Et c'est là que la pluie se met à tomber. Enfin à se déverser, pour être plus exact. Un indien d'âge mûr, attaché-case et air digne, me voyant chercher mon chemin, me propose gentiment de partager un rickshaw jusqu'à mon hôtel. La pluie se déchaîne, je suis obligée d'ouvrir mon parapluie dans le rickshaw pour ne pas me transformer en soupe. Et le monsieur assis à mes côtés, visiblement émoustillé par la mousson, se rapproche de plus en plus de moi, plaquée contre une paroi du véhicule. C'est quand il commence à me poser des questions plus que très douteuses que le rickshaw _par bonheur_ s'arrête et que je pousse le gros malautru dehors en lui disant de se trouver un autre moyen de locomotion. Ca m'apprendra, j'avoue que c'était, dans le fond, pas très malin de ma part... Le rickshaw se remet en route, et s'arrête tous les 10m pour demander où se trouve l'hôtel Abishek. Il m'avait, bien entendu, affirmé savoir le chemin. Les rues sont désertes, la route n'est pas éclairée et s'est transformée en torrent. C'est joli, la situation me fait rire intérieurement, mais j'ai quand même hâte d'arriver. J'arrive à l'hôtel détrempée et passablement énervée tout de même, parce que le trajet en rickshaw, aussi esthétique soit-il, n'en finissait plus, et que le gros vilain ne m'était toujours pas sorti de l'esprit.
Je rejoins enfin les filles. La nuit est horrible, on est assaillies par les moustiques. Je me fais piquer comme jamais dans ma vie, et quand je dis ça, ce n'est pas une exagération. Une vingtaine de piqûres sur le visage, les paupières, le nez... Pas moyen de dormir avant que le soleil se lève. Bref.
La suite est beaucoup plus sympa, mais vous l'aurez demain parce que là, je dois aller assurer mon cours. En attendant, quelques photos...
la campagne environnant Nasik (que c'est bon de voir du vert!)
1 Comments:
your nasik reports really covers the places where india is at his best: near the water, on the markets and in the trains.
those three places define indian life, and that is exactly what the little india in Singapore misses, although they do have good the food.
the little theme photo sections work out very good, les femmes, les sadu's et the signs(?).
keep up the good work.
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