Myanmar

Yangon

bon, ben il faut bien que je commence quelque part, alors je vais commencer par le début. nous avons débarqué, Nico et moi, le matin du mercredi 7 mars 2007 à l'aéroport de Yangon (anciennement connue sous le nom de Rangoon).
tout de suite ramassés par la navette d'un hôtel, nous avons atterri au "Motherland Inn", un établissement ma foi fort agréable où nous avons passé quelques jours heureux, avant de nous mettre à explorer le reste du pays.
Yangon m'a beaucoup plu. je m'y sentais bien. c'était un espèce de gros chaos, et j'adorais ça!

comme vous devez vous en douter, il m'est difficile de raconter tout ce qui s'est passé en l'espace d'1 mois. j'essaye de le faire en photos... et puis si vous êtes sages, je vous donnerai 2 ou 3 anecdotes pour agrémenter le tout!



les birmans, d'un naturel enjoué, aiment beaucoup chanter et faire de la musique, à n'importe quelle heure du jour et de la nuit. elle est communicative, leur bonne humeur
!


cet "engin de mort" (comme dirait mon père!) est un trishaw. une invention horrible, en effet. il s'agit là d'un moyen de transport. une sorte de taxi qui n'a presque que des désavantages: c'est super lent, ça fait suer le conducteur à grosses gouttes, et c'est plutôt inconfortable! je dois dire qu'avec Nicolas, on se sentait bien lourds là-dessus (c'est sensé accueillir 2 birmans, soit... 1 occidental!).
NB: le trajet jusqu'à l'aéroport de Bagan en trishaw à 6h1/2 du mat restera dans les esprits!


















ah! voilà une anecdote!
après une grosse après-m de balade dans la capitale, on décide de se poser dans un boui-boui indien pour une petite tasse de tchaï. Nico en profite pour allumer un cheerot, ces cigares birmans qu'il vient tout juste d'acquérir. de forme conique, il semble naturel d'allumer le côté le plus large. c'est à ce moment là que je vois les serveurs et le patron du bar (focalisés sur nous, bien sûr) se décomposer et pratiquement se jeter vers Nicolas dans un grand geste qui disait: "NOOOOOOON! ARRêêêêTE!". c'était trop comique. en fait, ça s'allume par l'autre bout...

petit déj au Motherland Inn, qui avait tendance à se prolonger des heures. tasses de thé à répétition, lecture (et hallucination) des journeaux, discussion et observation de cette jolie petite rue calme mais animée, un peu en-dehors du centre.
(bon, y a rien à voir à droite de la photo, c'est juste les gars qui font les cons)

la pratique du bouddhisme au Myanmar arbore parfois un aspect très disco

fans de cinéma. y en avait plein. apparemment, c'est la programmation indienne qui faisait un carton. ici, c'est la fête à Bollywood!



le vêtement traditionnel, c'est le longyi (prononcer [londji]), une sorte de jupe longue, aussi bien pour le hommes que pour les femmes. il se porte cependant un peu différemment. plus élégamment chez les femmes. question de façon de le nouer. il s'agit en fait d'un tube de tissu qui s'enroule autour de la taille et se noue. ceux des hommes sont en général à carreaux.
et oui, maintenant je peux vous répondre, après enquête (parce que là-bas on se posait tous franchement la question): il est d'usage de ne rien porter en-dessous.
NB: le longyi peut être utilisé pour tout, comme rideau de douche quand on se baigne dans la rivière, ou encore comme short quand on joue au foot (là, il s'agit de le remonter entre les jambes et de coincer le pan au-dessus des fesses, ce qui donne une espèce de string-couche culotte grossier).

moins de fruits, beaucoup moins, qu'en Thaïlande (et ça m'a franchement manqué, moi qui suis devenue intoxiquée aux succulents fruits que je mange tous les jours ici). cependant, il y en avait quand même, mais on évitait de manger des trucs pas cuits dans la rue, le côté sanitaire et hygiénique n'étant malheureusement pas aussi safe qu'en Thaïlande.

bon, on s'est jamais décidés à y goutter, mais... au moins on lui a donné un nom:
"la Fondue aux Entrailles".
parce que dans le cochon, tout est bon.